Pour sa deuxième intervention devant la population, son service de communication louvoyait dans la tempête « corona » pour trouver la meilleur image que le chef de guerre puisse donner.
Dans un premier temps, il avait été envisagé de la faire sur L’Hermione en Charente-Maritime, lui coiffé d’un bicorne, à la barre du trois-mâts, un Compas de navigation dans le champ visuel de la caméra, et pour renforcer sa crédibilité, de lui crever l’œil droit pour rappeler l’image héroïque du vice-amiral Nelson ! l’image était belle, mais elle rappelait trop l’actualité récente des gilets jaunes éborgnés (encore vive dans les mémoires), et aussi celle d’un autre borgne (le fondateur du FN) JMLP.
EP : - Qu’en pensez-vous (Vice-Amiral) ? Est-ce à la hauteur de la situation ?
EM : - Je tiens à mes yeux ! Trouvez moi rapidement d’autres choix !
EP : - En même temps cette image de capitaine au commande au milieu de la tempête !
EM : - Oui, cela me plait bien !
La deuxième proposition était plus raisonnable, à l’Élysée, devant une fenêtre, avec toujours le compas de navigation dans le champ visuel (orientée vers les jardins), et lui avec son teint hâlé (d’homme de mer°) et sa caquette blanche de capitaine (de croisière) au broderie dorée raccord avec le décor .
Après avoir hésiter, EM a adopté l’attitude du capitaine de croisière, sans les artifices proposés.
(º)vous pouvez remplacer mer par plage, si vous n’aimez pas notre Président
Louvoyer
Virus à bâbord
Virus à tribord
Il faut en tirer des bords
Pour louvoyer sec,
Pour garder le cap,
Pour garder la vie.
La vigie a crié
Au loup,voyez
Ce qui se pointe
A l’horizon.
Le vent soufflait si fort
On ne l’a pas entendu.
Jean Clais
Louvoyer
Pour sa deuxième intervention devant la population, son service de communication louvoyait dans la tempête « corona » pour trouver la meilleur image que le chef de guerre puisse donner.
Dans un premier temps, il avait été envisagé de la faire sur L’Hermione en Charente-Maritime, lui coiffé d’un bicorne, à la barre du trois-mâts, un Compas de navigation dans le champ visuel de la caméra, et pour renforcer sa crédibilité, de lui crever l’œil droit pour rappeler l’image héroïque du vice-amiral Nelson ! l’image était belle, mais elle rappelait trop l’actualité récente des gilets jaunes éborgnés (encore vive dans les mémoires), et aussi celle d’un autre borgne (le fondateur du FN) JMLP.
EP : - Qu’en pensez-vous (Vice-Amiral) ? Est-ce à la hauteur de la situation ?
EM : - Je tiens à mes yeux ! Trouvez moi rapidement d’autres choix !
EP : - En même temps cette image de capitaine au commande au milieu de la tempête !
EM : - Oui, cela me plait bien !
La deuxième proposition était plus raisonnable, à l’Élysée, devant une fenêtre, avec toujours le compas de navigation dans le champ visuel (orientée vers les jardins), et lui avec son teint hâlé (d’homme de mer°) et sa caquette blanche de capitaine (de croisière) au broderie dorée raccord avec le décor .
Après avoir hésiter, EM a adopté l’attitude du capitaine de croisière, sans les artifices proposés.
(º)vous pouvez remplacer mer par plage, si vous n’aimez pas notre Président
18 avril 2020-André
Être capable de prendre le bon vent
Réaliser le zigzag parfait
Le marin en rêve.
À gauche, à droite, au centre
Voire aux extrêmes
Le politique nous donne le tournis.
Le poumon, les reins, le foie…
Le virus hésite
Entre nos organes affolés.
Chacun va louvoyer à sa manière
S’inspirant du crabe, du lièvre ou du dribbleur
Qu’importe si le but est noble.
Claudine
Samedi 18.04.20 à 18h Louvoyer
Nuit en escalier 2, 4, 6h, éveillée !
A louvoyer sans trêve, rêves tous échappés.
Craquement du parquet à peine perceptible.
J’entrouvre la fenêtre et presque rien d’audible.
Sous le voile du jour réverbères s’estompent.
Douceur du matin, Paris que tu sens bon !
La canopée des arbres se développe et verdit
Réduisant ma vision plongeante sur la vie.
Un courant d’air frais m’enveloppe les jambes.
Et danse le Génie à la dorure qui flambe.
Clignote la croix verte présence pharmacie.
Accalmie sur la ville encore belle endormie.
J’écris dans la pénombre en ce matin serin,
Voyant poindre le jour, une corneille au loin.
Le calme très envoutant est comme un élixir,
En ce Paris bruyant qui parfois trop délire.
Ni foule, ni bruit de la rue en ce temps suspendu,
J’observe la lenteur qui s’étire dans les nues.
Les nuages dorment-ils à surplomber la terre ?
On ne peut les restreindre au km austère !
Louvoyer, zigzaguer entre les mots rassure,
Tout au-delà des lignes, faire d’un film l’épure,
Marcher sans piper mot, au silence écrivain.
Fredonner sur papier pour trouver un chemin.
Chantal Danjon
Savoir louvoyer Depuis ma dernière visite où je vous racontais mon covid-grenier raté
Ah ah ah
Je ne m'étais pas connectée
Pour prolonger le plaisir des textes partagés
Je procrastinais, je procratisnais
Et tout cela mijotait sans moi
(Ne serais-je donc pas indispensable ? Mais j'extrapole ! )
Jusqu'ici je louvoyais sans repères
Mais grâce à vous, je sais que nous en sommes au jour 28
Eh bien voilà messieurs, un cycle féminin se termine
Passons au suivant
Et là promis je me remets au travail
Marie-Hélène Lemoine
Louvoyer
compas désorienté
dans les vents contraires
et les courants menaçants
le capitaine déboussolé
est contraint de louvoyer
navigue au doigt mouillé
il tergiverse sous l'averse
au risque de renverser
et dans la manœuvre
il avale quelques couleuvres
ivre de roulis
le zigue zigzague
sur les vagues
à donner le tournis
accroché au bastingage
l’équipage enrage et vitupère
qu'il ne veut pas perdre la vie
la peste soit de cette peste
il débagoule dégoise à tout crin
autre chose que des chants de marin
les moussaillons se font du mouron
médusés ils tournent en rond
il est crado ce bateau
ça va finir en radeau
le second dans sa cabine
se débine
rêve de terre ferme et d 'escales
de valses chaloupées ,de cuites carabinées
au port les armateurs atermoient
barguignent , marchandaillent
Aïe ! Aïe ! Aïe !
Il va pourrir mon poiscaille !
Tout mon bénéfice se fait la malle !
Je vais gagner que dalle !
Gérard T
Loup, où es-tu, que fais-tu ?
Je mets mon masque et me voilàaaaaaaaaaaa !
Loup, où es-tu, que fais-tu ?
J’enlève mon masque et je me balaaaaaaaaaaaade.
Tu vois, loup, tu triches, tu louvoies entre les règlements.
Loup, tu es à 1 km 200 de ton bois.
Loup, il y a 1 heurs 05 que tu es sorti.
Loup, tu marches sur le mauvais trottoir.
Loup, je te croyais solitaire et te voilà en meute.
Loup, tu es vieux, tu ne devais pas sortir
Loup, tu es un criminel, je dois te tuer.
Monsieur le chasseur, je ne sais rien de tous vos règlements,
Je ne savais même pas que j’étais vieux.
Et vous savez quoi, monsieur le chasseur ?
J’ai très envie de vous manger
Tout cru !
Job
Louvoyer
Santé, restez chez vous !
Economie, retravaillez !
Louvoyer pour trouver le chemin le plus doux et le plus sécurisant pour tous.
Quelle obscure clarté !
Coronavirus, invisible tu circules,
Sans cesse, tu gesticules,
Tu es toujours là et il faut trouver des solutions pour cohabiter sans trop de dégâts !
Tâtonnons avec pour horizon le 11 mai
Zigzaguons à droite, à gauche, faisons machine avant, faisons machine arrière…
« Petit à petit, l’oiseau fait son nid »
La Vie continue de s’écouler et il va falloir s’adapter vaille que vaille.
Isabelle M-L