- L’horizon pour une personne moyenne, en bord de mer, les pieds dans l’eau, est à moins de 5 kilomètres. Soit 1 heure de marche, ou entre 20 et 30 minutes de course à pied, pour les rares personnes qui marchent sur l’eau.
- Je veux dire par cela, que l’horizon est tout proche, seulement quelques minutes (beaucoup de personnes préfèrent mesurer les déplacements en temps passé, qu’en kilomètres). Néanmoins, chacun sait qu’il est inutile de se lancer dans une course folle, parce que l’horizon recule à la même vitesse que l’on avance.
- Même pour Usain Bolt avec ses 37,58 kilomètre par heure ?
- Il ne ferait pas mieux ! Il est en plus désavantagé par sa grande taille de 1,95 mètre. Plus on est grand, plus l’horizon est loin ! Le plus facile est de se baisser, en s’accroupissant on se rapproche de l’horizon !
- Ce serait pourtant un beau spectacle, je vois déjà le titre dans le journal local : « Bolt court vers l’horizon ». Il y aurait foule sur la plage, un grand écran, l'événement serait retransmis dans le monde entier. Il enfilerait une tenue et des chaussures spéciales, il ferait son geste d’archer qui vise le ciel, puis à l’heure prévue, quand le soleil entame la dernière phase de sa descente, il s’élancerait dans sa direction sur une mer d’huile dans sa foulée magnifique, seulement accompagné par un drone témoin de sa performance. Après 8 minutes de course, vu de la plage, la silhouette du coureur ne serait qu’un petit point qui disparaîtrait avec le coucher du soleil sous les applaudissements !
- Courir sur l’eau...
- Donc ça ne peut pas être une motivation pour un jogging quotidien ?
- Non, à moins de courir sur l’eau comme Usain Bolt !
- Tu sais, c’est un peu risqué, mais on peut courir sur une mer gelée !
- Patiner vers l’horizon…
- Le mieux est encore la baignade, mais il faut rentrer dans l'eau toujours trop froide. Plus on avance, plus on se rapproche de la ligne d'horizon. Quand après avoir frissonné et maintes hésitations, l'eau se retrouve sous nos aisselles, on joint nos mains, on relève bien nos bras au niveau des oreilles et légèrement incliné vers l'avant, on pousse sur nos jambes et on plonge sous la ligne !
- La ligne d'horizon?
- Oui, sous la ligne d'horizon, et après on nage le crawl avec vigueur, saisi par la température, battant fort les pieds, tirant sur les bras. La joie est là, inexplicable, toujours répétée de ce rendez-vous, de cette rencontre avec elle et de tous les éléments ! Après, essoufflé, haletant, l'on se retourne pour reprendre son souffle, avant de continuer sa progression (sur elle) vers le large en dos-crawlé. Les yeux alors perdus dans le ciel azoté sans ligne pour s'accrocher.
Nous zigzaguons, nous sommes pris dans le typhon de la pandémie en cette belle saison où tout est floraison…
Que se profile t-il à l’horizon ?
Qui patientent derrière la ligne d’horizon?
Une ribambelle d’humains qui attendent fous de montaison, ronchons pour certains, et d’autres qui sont au diapason.
Pour quand l’évasion, pour quand la zone où on rira et dansera sur de la musique d’accordéon, après avoir mangé du riz d’or?
Quand on sortira du confinement qui sera qualifié d’horrible pour certains et pour d’autres, il aura été vécu comme un havre de paix, de sérénité, nous traverserons les frontières et nous nous rencontrerons au milieu, sur la ligne d’horizon.
Et nous partagerons ce message :
Espérons, de tout cœur, qu’après cette crise de dévastation, vécue dans le monde entier, un nouvel horizon éclora, que nous n’oublierons pas cette épreuve qui n’est malheureusement pas une fiction,.
Que nous dirons pardon à tous celles et ceux que nous méprisons quelques fois, que la course à la consommation, à l’accumulation seront en récession, que la nutrition sera de saison et que la liaison entre les humains sera féconde et qu’il n’y aura plus de cloison mais que nous serons à l’unisson dans le tourbillon de la Vie.
L'horizon à vrai dire n'existe pas, c'est un vue de l'esprit , une invention de la perception. Il borne les limites de la vision , nous enferme au milieu de ce que nous voyons . Il garde toujours ses distances . Si tu avances ton horizon recule , si tu recules ton horizon avance .
En ce lieu imaginaire, nous voyons le ciel toucher la terre, ils se soudent , se fondent pour nous englober . Mais le ciel lui même n'existe pas à proprement parler . Peut-on se cogner contre le ciel ?
Peut-on percer le ciel ?Son allure de voile bleu n'est que la manifestation de la profondeur infinie de l'espace . Notre père qui êtes aux cieux, je crois bien que vous êtes nulle part !
Quand on parle d'aller vers de nouveaux horizons, on oublie souvent que l'on ne fait que déplacer la bulle de nos perceptions et que nous serons toujours au centre de nos représentations .
En définitive l'étendue du monde n'est atteignable que par le travail abstrait de la pensée .
Les mathématiques, la physique , les sciences en général , nous parlent mieux du réel que le simple regard .
Bien sûr , parler d'horizon est un recours fréquent de la rhétorique , une métaphore inusable pour envisager les promesses d'un avenir meilleur . Doit-on en déduire que les vendeurs d'horizon sont des marchands d'illusion ?
Horizon,
L’horizon est fier de sa ligne,
Sa ligne a une jolie courbe,
Le ciel et la terre se chicanent pour elle,
Le ciel montre ses gros yeux noirs,
La terre frisonne sous le vent,
L’orage va arbitrer les adversaires.
Patrice Monchy, le 17/04/20
Vivre en harmonie,
C'est la contemplation d'un même horizon !
C'est la composition d'une même chanson !
C'est l'apothéose de deux corps en union !
Vivre en harmonie,
C'est l'amalgame de diverses intelligences !
C'est le savoir s'unir malgré les différences !
C'est la terre dont nous honorons l'essence !
Vivre en harmonie,
C'est un tableau aux couleurs qui se mêlent !
C'est un bloc de marbre sculpté en éphèbe !
C'est le parfum de Mademoiselle Gabrielle !
Vivre en harmonie,
C'est le feu du 14 Juillet et son bal populaire !
C'est la droiture d'une belle France solidaire !
C'est Marianne devenue Harmonie rien que pour lui plaire …
Babeth la SCRIBOUILLEUSE
Horizon
Dans un creux de dune,
A l’abri du vent d’est,
L’horizon ondule sous la chaleur
Entre mer et ciel.
Fendre les vagues, à toute vitesse
Pour un bel envol,
Le voir de là haut,
Depuis Vénus.
Mais hélas, à cet instant
L’horizon pêche toujours
Par la ligne.
Jean Clais
horizon
- L’horizon pour une personne moyenne, en bord de mer, les pieds dans l’eau, est à moins de 5 kilomètres. Soit 1 heure de marche, ou entre 20 et 30 minutes de course à pied, pour les rares personnes qui marchent sur l’eau.
- Je veux dire par cela, que l’horizon est tout proche, seulement quelques minutes (beaucoup de personnes préfèrent mesurer les déplacements en temps passé, qu’en kilomètres). Néanmoins, chacun sait qu’il est inutile de se lancer dans une course folle, parce que l’horizon recule à la même vitesse que l’on avance.
- Même pour Usain Bolt avec ses 37,58 kilomètre par heure ?
- Il ne ferait pas mieux ! Il est en plus désavantagé par sa grande taille de 1,95 mètre. Plus on est grand, plus l’horizon est loin ! Le plus facile est de se baisser, en s’accroupissant on se rapproche de l’horizon !
- Ce serait pourtant un beau spectacle, je vois déjà le titre dans le journal local : « Bolt court vers l’horizon ». Il y aurait foule sur la plage, un grand écran, l'événement serait retransmis dans le monde entier. Il enfilerait une tenue et des chaussures spéciales, il ferait son geste d’archer qui vise le ciel, puis à l’heure prévue, quand le soleil entame la dernière phase de sa descente, il s’élancerait dans sa direction sur une mer d’huile dans sa foulée magnifique, seulement accompagné par un drone témoin de sa performance. Après 8 minutes de course, vu de la plage, la silhouette du coureur ne serait qu’un petit point qui disparaîtrait avec le coucher du soleil sous les applaudissements !
- Courir sur l’eau...
- Donc ça ne peut pas être une motivation pour un jogging quotidien ?
- Non, à moins de courir sur l’eau comme Usain Bolt !
- Tu sais, c’est un peu risqué, mais on peut courir sur une mer gelée !
- Patiner vers l’horizon…
- Le mieux est encore la baignade, mais il faut rentrer dans l'eau toujours trop froide. Plus on avance, plus on se rapproche de la ligne d'horizon. Quand après avoir frissonné et maintes hésitations, l'eau se retrouve sous nos aisselles, on joint nos mains, on relève bien nos bras au niveau des oreilles et légèrement incliné vers l'avant, on pousse sur nos jambes et on plonge sous la ligne !
- La ligne d'horizon?
- Oui, sous la ligne d'horizon, et après on nage le crawl avec vigueur, saisi par la température, battant fort les pieds, tirant sur les bras. La joie est là, inexplicable, toujours répétée de ce rendez-vous, de cette rencontre avec elle et de tous les éléments ! Après, essoufflé, haletant, l'on se retourne pour reprendre son souffle, avant de continuer sa progression (sur elle) vers le large en dos-crawlé. Les yeux alors perdus dans le ciel azoté sans ligne pour s'accrocher.
10 avril 2020-André
Horizon
Fatigué agacé
de scruter l'horizon
de ne rien
y voir venir
J'ai perdu mon calme
Je me suis énervé
Je l'ai plié, fracassé
piétiné , ligoté
Je l'ai enfermé
dans une boîte
mis de côté
Maintenant
je suis azimuté
je bats la campagne
à coups de regards
désabusés
J'ai vu la lassitude
couler des yeux
de ma voisine
celle qui marche à côté
son sourire
petit à petit
s'effacer
Incroyable
comment l'univers
peut se rétrécir
se confiner
Je voudrais tant
expulser
ce gros caillot de sang
qui bouche les artères
du temps
Demander à l'horizon
de me pardonner
me souvenir
de ne plus insulter
l'avenir
Gérard T
il m'est venu comme un remords en relisant mon premier texte
Vu de ma fenêtre, l’horizon verdit.
La noire forêt
Libère ses bourgeons petit à petit,
Et mine de rien
Un mélange de verts tendres,
Chaque matin,
Envahit un peu plus mon champ de vision.
Attendra-t-il
Qu’enfin je puisse le rejoindre ?
.
Claudine
Jeudi 10.04.20, journée ensoleillée 26° à Paris ! Horizon
Horizombies, Horizon Bis.
Horizon qui ondule
Mouvant jusqu’à la lune
En cherchant des formules
Sans y faire des bulles
Horizon confiné
Du monde tout entier,
Où liberté des corps
Dépend des anticorps.
Horizon rétréci
Et l’enfant qui grandit.
Rêve en panavision
Rhizome d’évasion.
Horizon rit des hommes
Qui ont croqué la pomme
Epuisant les ressources,
Priant retour aux sources.
Horizon submergé,
Malgré l’eau raréfiée
Les glaciers chutent en mer
Recouvrant îles et terres.
Horizon qui gondole,
Les canotiers s’envolent,
Vitesse sur toutes les ondes
Vampirise le monde.
Horizon qui trépigne
“Bison futé“ fait signe,
Agitant gyrophare
Et s’il n’est pas trop tard…
Horizon tu redanses
Enjeu de transhumances
Swing en fort intérieur,
Valse au monde meilleur.
Chantal Danjon
Horizon
Faisons un tour d’horizon de ce que nous vivons.
Nous zigzaguons, nous sommes pris dans le typhon de la pandémie en cette belle saison où tout est floraison…
Que se profile t-il à l’horizon ?
Qui patientent derrière la ligne d’horizon?
Une ribambelle d’humains qui attendent fous de montaison, ronchons pour certains, et d’autres qui sont au diapason.
Pour quand l’évasion, pour quand la zone où on rira et dansera sur de la musique d’accordéon, après avoir mangé du riz d’or?
Quand on sortira du confinement qui sera qualifié d’horrible pour certains et pour d’autres, il aura été vécu comme un havre de paix, de sérénité, nous traverserons les frontières et nous nous rencontrerons au milieu, sur la ligne d’horizon.
Et nous partagerons ce message :
Espérons, de tout cœur, qu’après cette crise de dévastation, vécue dans le monde entier, un nouvel horizon éclora, que nous n’oublierons pas cette épreuve qui n’est malheureusement pas une fiction,.
Que nous dirons pardon à tous celles et ceux que nous méprisons quelques fois, que la course à la consommation, à l’accumulation seront en récession, que la nutrition sera de saison et que la liaison entre les humains sera féconde et qu’il n’y aura plus de cloison mais que nous serons à l’unisson dans le tourbillon de la Vie.
Isabelle M-L
Horizon
L'horizon à vrai dire n'existe pas, c'est un vue de l'esprit , une invention de la perception. Il borne les limites de la vision , nous enferme au milieu de ce que nous voyons . Il garde toujours ses distances . Si tu avances ton horizon recule , si tu recules ton horizon avance .
En ce lieu imaginaire, nous voyons le ciel toucher la terre, ils se soudent , se fondent pour nous englober . Mais le ciel lui même n'existe pas à proprement parler . Peut-on se cogner contre le ciel ?
Peut-on percer le ciel ?Son allure de voile bleu n'est que la manifestation de la profondeur infinie de l'espace . Notre père qui êtes aux cieux, je crois bien que vous êtes nulle part !
Quand on parle d'aller vers de nouveaux horizons, on oublie souvent que l'on ne fait que déplacer la bulle de nos perceptions et que nous serons toujours au centre de nos représentations .
En définitive l'étendue du monde n'est atteignable que par le travail abstrait de la pensée .
Les mathématiques, la physique , les sciences en général , nous parlent mieux du réel que le simple regard .
Bien sûr , parler d'horizon est un recours fréquent de la rhétorique , une métaphore inusable pour envisager les promesses d'un avenir meilleur . Doit-on en déduire que les vendeurs d'horizon sont des marchands d'illusion ?
Gérard T