Ses victimes se comptaient par centaines, surtout chez les vieux qui couraient moins vite.
Le roi Mac 1er promit la fortune à qui tuerait le loup.
Tous les chasseurs partirent en chasse.
Mac 1er les traita de super héros et ordonna qu’en dehors des chasseurs, TOUS les autres devaient rester chez eux. Pour les sorties indispensables (nourriture, pipi du chien….) chacun devait se signer une autorisation de sortie. « Je soussigné m’autorise…. » Et devait porter un masque de loup pour tromper le fauve. On était au pays de l’absurdie.
Les chasseurs tirèrent dans tous les sens et, rapidement, on manqua de munitions.
Le roi décréta que les fusils étaient inutiles et que les arcs et les flèches feraient l’affaire.
Des bruits couraient : il a été vu ici, non, là-bas, il a été touché….
Et pendant ce temps on dénombrait les victimes, toujours plus nombreuses.
On ferma les écoles, les commerces, les entreprises, les cinémas, les librairies, les bibliothèques.
Les sujets du roi ne mourraient plus bouffés par le loup, mais bouffés par l’ennui, la déprime….
Alors on rouvrit les écoles, on renvoya les ouvriers au travail et on autorisa certains commerces.
Les humains sombraient dans le chaos et le Mac 1er était dépassé.
Et, pour corser l’affaire, Noël approchait.
Mac 1er décréta qu’il fallait coûte que coûte protéger le Père Noël. Il n’était pas question de le laisser venir sur terre cette année. Trop de danger de se faire manger.
Les adultes dirent « ben oui, c’est comme ça »
« Comment c’est comme ça ?- S’insurgèrent les enfants-. Un Noël sans Père Noël, ce n’est pas un Noël »
A la sortie de l’école il y eut des conciliabules, des chuchotements, des messes basses, des pleurs qui se changèrent en grands éclats de rire.
Les parents auraient bien aimé savoir ce qu’il se complotait.
Ils ne tardèrent pas à le savoir quand, ouvrant leurs placards, leurs frigos, leurs congélateurs, ils constatèrent que tout était vide
Le 24 décembre les enfants entassèrent dans un grand chaudron confitures, pâtés, sardines, farine, pommes, patates, choux-fleurs, brocolis, épinards, des kilos de sucre et bien d’autres choses encore et ils enrobèrent le tout de chantilly.
« T’as pas vu mes cachets pour dormir ? » demandaient les adultes.
Les enfants portèrent le tout à l’orée du bois.
Le loup, qui était un loup gourmand et insatiable se précipita et mangea tout jusqu’à la dernière miette.
Et repus, il se lécha les babouines et dormit 9 jours et 8 nuits.
Les enfants crièrent si fort leur joie que le Père Noël les entendit et au matin de Noël, les cadeaux étaient là au pied du sapin.
Ne me demandez pas ce qu’il advint le 2 janvier au réveil du loup.
Un loup semait la terreur dans tout le royaume
Ses victimes se comptaient par centaines, surtout chez les vieux qui couraient moins vite.
Le roi Mac 1er promit la fortune à qui tuerait le loup.
Tous les chasseurs partirent en chasse.
Mac 1er les traita de super héros et ordonna qu’en dehors des chasseurs, TOUS les autres devaient rester chez eux. Pour les sorties indispensables (nourriture, pipi du chien….) chacun devait se signer une autorisation de sortie. « Je soussigné m’autorise…. » Et devait porter un masque de loup pour tromper le fauve. On était au pays de l’absurdie.
Les chasseurs tirèrent dans tous les sens et, rapidement, on manqua de munitions.
Le roi décréta que les fusils étaient inutiles et que les arcs et les flèches feraient l’affaire.
Des bruits couraient : il a été vu ici, non, là-bas, il a été touché….
Et pendant ce temps on dénombrait les victimes, toujours plus nombreuses.
On ferma les écoles, les commerces, les entreprises, les cinémas, les librairies, les bibliothèques.
Les sujets du roi ne mourraient plus bouffés par le loup, mais bouffés par l’ennui, la déprime….
Alors on rouvrit les écoles, on renvoya les ouvriers au travail et on autorisa certains commerces.
Les humains sombraient dans le chaos et le Mac 1er était dépassé.
Et, pour corser l’affaire, Noël approchait.
Mac 1er décréta qu’il fallait coûte que coûte protéger le Père Noël. Il n’était pas question de le laisser venir sur terre cette année. Trop de danger de se faire manger.
Les adultes dirent « ben oui, c’est comme ça »
« Comment c’est comme ça ?- S’insurgèrent les enfants-. Un Noël sans Père Noël, ce n’est pas un Noël »
A la sortie de l’école il y eut des conciliabules, des chuchotements, des messes basses, des pleurs qui se changèrent en grands éclats de rire.
Les parents auraient bien aimé savoir ce qu’il se complotait.
Ils ne tardèrent pas à le savoir quand, ouvrant leurs placards, leurs frigos, leurs congélateurs, ils constatèrent que tout était vide
Le 24 décembre les enfants entassèrent dans un grand chaudron confitures, pâtés, sardines, farine, pommes, patates, choux-fleurs, brocolis, épinards, des kilos de sucre et bien d’autres choses encore et ils enrobèrent le tout de chantilly.
« T’as pas vu mes cachets pour dormir ? » demandaient les adultes.
Les enfants portèrent le tout à l’orée du bois.
Le loup, qui était un loup gourmand et insatiable se précipita et mangea tout jusqu’à la dernière miette.
Et repus, il se lécha les babouines et dormit 9 jours et 8 nuits.
Les enfants crièrent si fort leur joie que le Père Noël les entendit et au matin de Noël, les cadeaux étaient là au pied du sapin.
Ne me demandez pas ce qu’il advint le 2 janvier au réveil du loup.
C’est Mac 1er Qui nous racontera la suite
Job
Conte de Noël
Bruits de Cour.
- Vous savez ce qu’on raconte ?
- Non !?
- Il parait que le comte de Noël a pris le maquis !
- Le marquis qui ?
- Mais non voyons, il a pris le maquis !
- Sapristi, mais pourquoi le maquis ?
- Il est recherché activement par la Cour des Contes.
- Mais pourquoi fichtre, il était pourtant bien en Cour ?
- Mais parce que le comte de Noël aurait falsifié les contes.
- Les contes de Noël ?
- Oui !
- Eh bien, Noël ne s’en laisse pourtant point conter !
- Mais notre bon comte avait de bons amis à la Cour.
- Oui, mais un des leurs a vendu la mèche, fort cher d’ailleurs.
- Et alors ?
- Ensuite la Cour des Contes a fait le décompte.
- Le trou dans les contes était astronomique, à ce qu’on raconte.
- C’est un désastre !
- Le comte de Noël a été confondu et toute la Cour s’est retournée contre lui.
- Alors son compte est bon !
- On ne peut vraiment plus conter sur personne.
- Mais il parait que certains disent que tout ceci ne serait qu’un conte.
- Ca alors !
- Oui, une histoire inventée par un marquis jaloux du comte de Noël.
- A cause de la comtesse ?
- Non, de la marquise.
- En plus, pour se venger il fait courir le bruit à la Cour, que le comte de Noël
ne serait rien qu’un vicomte.
- Quelle histoire !
- Ah oui, il parait même qu’elle pourrait être éditée.
- Ah bon, mais chez qui diantre ?
- Mais chez Denoël pardi !
- Et quel en serait le titre ? “
“La double vie du Comte de Noël“.
Jean Clais 20/12/2020
P. S. : Tout plagiat par anticipation ne saurait être que le fruit qu’on fit du hasard, tout conte fait.